Ce qu'il y a surtout d'affligeant dans l'actualité d'hier, c'est d'en être réduit à n'être que le spectateur impuissant de tout ce raffut à gauche, de ce qui au final ne ressemble, désolé de le dire, qu'à un jeu de postures (à gauche, mais aussi à droite qui ne veut sans doute pas être en reste !), à propos d'une loi fourre-tout qui, de mon point de vue n'a rien d'une grande loi, n'est en rien fondamentale, même si elle présente des aspects non négligeables, de voir nos "frondeurs" s'arquebouter contre cette même loi, et de voir un Premier Ministre amené à dégainer le 49-3 pour la faire passer (sic !)
Alors même qu'on ne peut pas dénier au Gouvernement d'avoir fait des efforts d'explication et d'amendements : il l'a quasiment joué
à la EELV (Europe écologie-Les Verts), sur le registre de la co-production (sic !)
C'est assez rare pour être relevé !
Le plus triste, c'est aussi de constater que d'un côté, certains de nos parlementaires n'ont plus aucune notion de l'essentiel et de l'accessoire, et de l'autre, aucune mesure de la progressivité des sanctions à l'égard de sa majorité !
Comment en est-t-on arrivé-là ?
Ils vont finir par nous gâcher la possibilité de quelque chose d'enthousiasmant qui était offerte à François Hollande
miraculeusement depuis l'après 7 janvier.
Bordel, mais que feront-ils quand ils auront à présenter, à défendre ou à s'opposer à une loi vraiment essentielle ?
J'ai comme l'impression qu'on atteint les limites de ce peuvent voir et entendre les français.
Bon, en même temps, ce n'est pas perdu pour tout le monde, et c'est sans doute cela le plus navrant...
Dominique Lévèque est secrétaire général du PRé.
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