https://www.pourunerepubliqueecologique.org/2019/12/10/humeur-du-jour-par-christophe-léguevaques/https://www.pourunerepubliqueecologique.org/2019/12/10/humeur-du-jour-par-christophe-léguevaques/
POURQUOI JE DEFENDS LA REFORME DES RETRAITES
Qu'est-ce qu'un système universel ?
👉chaque euro cotisé donne les mêmes droits à tous.
Je comprends les inquiétudes de mes concitoyens, surtout sur un sujet aussi sensible pour l'avenir.
Je défends l'ambition de cette réforme, issue d'une large concertation avec les partenaires sociaux depuis 2018, car notre système par répartition, créé après la guerre, ne correspond plus aux défis du XXIe siècle et à notre démographie.
En 1960, il y avait 4 actifs cotisants pour chaque retraité, contre 1,7 aujourd'hui. La génération de mes collaborateurs parlementaires est persuadée qu'elle n'aura pas de retraite. Si nous laissons le système tel quel, nous courrons à la catastrophe.
Le système actuel est illisible et injuste : 42
régimes différents, avec des droits différents. Il n'est pas adapté aux carrières d'aujourd'hui, où l'on change plusieurs fois de métier
.
Cette réforme sera plus juste et solidaire :
🔹il n'est pas normal que la retraite des femmes soit 42% inférieure
à celle des hommes
🔹il n'est pas normal que les citoyens aux carrières hachées,
difficiles, soit pénalisés une fois de plus à la retraite. Une personne qui aura cotisé toute sa vie, même un peu, doit pouvoir partir avec un minimum de pension, soit 85% du SMIC contre 75%
aujourd'hui, et je pense notamment aux agriculteurs. Une femme sur cinq liquide ses droits à 67 ans pour pouvoir toucher sa retraite à taux plein, elle pourra désormais le faire dès 64
ans.
🔹la fluidité est nécessaire : un cotisant se constituera des droits
selon les mêmes règles, quels que soient ses changements de carrière
Evidemment, certains points du projet de réforme qui sera bientôt dévoilé par le Premier ministre nécessiteront du débat, des améliorations
📌📌CONCLUSIONS
DE LA CONCERTATION SUR LA REFORME
Présentées lundi 9 décembre par le Haut-Commissaire
aux Retraites, Jean-Paul Delevoye, les conclusions regroupent les résultats d'une plateforme numérique ouverte début octobre (60000 contributions) et de près de 200 débats et ateliers qui se sont
tenus partout en France
Ce sont des centaines d’heures de discussions et d’échanges avec les Français et les partenaires sociaux qui se sont tenues afin de recueillir leurs avis et positions sur certaines des
propositions faites dans le cadre de la réforme.
👉Se dégage de ces échanges une forte volonté de remédier aux limites du système actuel tout en en conservant son ADN d’un système par répartition.
🔹les Français sont très sévères envers le système de retraite qui est très majoritairement jugé fragile, inégalitaire, compliqué et dépassé.
Cette sévérité ne doit cependant pas masquer une inquiétude réelle sur les conséquences individuelles du projet, notamment en ce qui concerne la garantie des droits qui auront été constitués avant la réforme, la valeur du point et les garanties sur son évolution dans le temps.
🔹Les échanges démontrent également une aspiration forte à ce que chacun soit traité selon les mêmes règles et dispose des mêmes droits et obligations, tout en prenant en compte certaines spécificités, notamment liées à des carrières longues ou des métiers pénibles.
🔹La réforme qui doit laisser le temps d’appropriation nécessaire : des transitions, parfois longues, seront nécessaires pour apporter la garantie que les règles ne vont pas trop brutalement changer.
✅Le Premier Ministre s’exprimera demain et apportera toutes précisions sur les orientations que le Gouvernement retient pour la construction de notre système universel de retraite.
NB : S’agissant des discussions avec les partenaires sociaux. Près de 50 réunions ont été tenues ainsi que deux échanges thématiques avec la CGT, sur les sujets qu’elle souhaitait aborder. Une rencontre a par ailleurs eu lieu avec la CGT-FO. Certaines organisations restent hostiles au système universel ; d’autres y sont favorables mais ont pu préciser, dans le cadre de cette concertation, leurs questionnements, leurs points de vigilance ou leurs revendications sur les différents paramètres du système.
Co-fondateur, Président d’honneur du PRé, Guillaume Vuilletet est Député du Val d’Oise (depuis 2017). Jusqu’en 2019 : Secrétaire du Bureau de l’Assemblée Nationale.
Récent rapporteur d’une mission ministérielle pour lutter contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil.
Vice président du groupe d'études air et santé ; secrétaire du Groupe d'études antisémitisme ; membre de la Commission spéciale bioéthique, de la commission d’enquête sur les attaques à la préfecture de police de Paris, de la mission d'information sur les fichiers mis à la disposition des forces de sécurité, de la Commission d'enquête sur l'impact économique, sanitaire et environnemental de l'utilisation du chlordécone et du paraquat.
Auteur de 11 rapports :
Sur la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique dite loi ELAN
Sur la loi d'orientation des mobilités
sur la ratification de l'ordonnance de 2016 modifiant la partie législative du code des juridictions financières
Sur la préparation d'une nouvelle étape de la décentralisation en faveur du développement des territoires
Sur la modification du statut d'autonomie de la Polynésie française
Sur diverses dispositions institutionnelles en Polynésie française
Sur la facilitation de la gestion, la sortie de l'indivision successorale et l'exploitation d'un aérodrome en Polynésie française
Sur la proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de police de Paris le jeudi 3 octobre 2019
Sur la simplification des dispositifs de lutte contre l’habitat indigne
Auteur de 2 propositions de lois :
Sur la facilitation de la gestion, la sortie de l'indivision successorale et l'exploitation d'un aérodrome en Polynésie française
Sur la généralisation du bracelet anti-rapprochement pour ex-conjoint violent
Écrire commentaire
Pierre HUBERT (jeudi, 16 avril 2020 13:32)
Mais ne risque- t- elle pas d être abandonnée après le de confinement ? Pour faire vite, la France me paraît difficile à gouverner (même une réforme dans le programme présidentielle n était pas acceptée par une partie de la population qui n a rien à battre des générations futures, sans parler des avocats qui viendront faire des effets de manche dès que le nombre de leurs retraités augmentera)... à suivre