Le travail s’est profondément transformé en moins d’un siècle, tout comme les représentations que nous en avons, encore plus avec l’allongement de l’espérance de vie et les implications du vieillissement démographique qui remettent en cause ce qui reste du modèle de production et de consommation de masse.
La crise actuelle accélère la mutation des relations d’emploi et de travail portée par la révolution numérique.
La polarisation entre salariés et indépendants est dépassée.
Ce que l’on appelait hier nouvelles formes d’emploi ont ouvert de multiples possibilités d’intermédiation, questionnant l’entreprise assise elle aussi sur le salariat.
LE TRAVAIL A-T-IL ENCORE DE L'AVENIR ?
Par Laurent Grandguillaume
25-06-2020
La crise sanitaire oblige à repenser le travail pour s’adapter aux urgences, mais aussi pour innover et résister. Elle a accéléré le débat sur l’écologique, sur la nécessaire réduction des inégalités face à l’exclusion et à l’isolement social, sur le besoin de services publics efficients et sur l’utilité de refonder les politiques de l’emploi. Les débats se multiplient pour penser l’après dans les domaines de la transition écologique, du contrat social et de la relance économique, mais aussi sur la question des nouvelles médiations par les « tiers de confiance » dans une société fracturée par la défiance.
Laurent Grandguillaume propose ici d’aborder cette question sous l’angle du travail alors que le discours dominant depuis une décennie a été celui de la désintermédiation et de la critique virulente des corps intermédiaires.
25-06-2020
La crise sanitaire oblige à repenser le travail pour s’adapter aux urgences, mais aussi pour innover et résister. Elle a accéléré le débat sur l’écologique, sur la nécessaire réduction des inégalités face à l’exclusion et à l’isolement social, sur le besoin de services publics efficients et sur l’utilité de refonder les politiques de l’emploi. Les débats se multiplient pour penser l’après dans les domaines de la transition écologique, du contrat social et de la relance économique, mais aussi sur la question des nouvelles médiations par les « tiers de confiance » dans une société fracturée par la défiance.
Laurent Grandguillaume propose ici d’aborder cette question sous l’angle du travail alors que le discours dominant depuis une décennie a été celui de la désintermédiation et de la critique virulente des corps intermédiaires.
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