C'est peu de dire que la période est marquée plus que par un désamour, une détestation de la nuance.
Les Lumières du XVIIIe siècle sont brocardées, congédiées dans les débats publics, la raison semble s’égarer, quand elle n’est pas stigmatisée dans un climat délétère qui cristallise le débat jusqu'à le rendre impossible. Le simple usage rationnel de la critique peut déchaîner la vindicte et même coûter la vie (Cf. l’assassinat de Samuel Paty). La nuance est moquée quand elle n’est pas déclarée non grata, réduite au mieux à de la douce rêverie, de la modération, de la mollesse, au pire vue comme une lâcheté, une complicité, une abomination. Autant d’indices selon le sociologue et politiste Philippe CORCUFF (IEP de Lyon; Université Paris Cité; CERLIS, laboratoire de recherches en sciences sociales - Paris Cité, Sorbonne Nouvelle, CNRS) de la « progression des confusions intellectuelles et même du confusionnisme idéologique * » parmi les milieux médiatiques, politiques et intellectuels, qui nous empêche de comprendre le réel, la multiplicité des phénomènes intolérables, le retour des fanatismes, d’appréhender les tragédies humaines et écologiques.
Place dorénavant aux « manichéismes concurrents » qui écrasent tout et dominent les débats. « Les Lumières n’apparaissent plus comme une invitation à s’interroger, à mettre à distance les préjugés - qui sont comme réhabilités - et les évidences (dont ses propres préjugés et évidences), bref à exercer sa raison critique, mais, à l’inverse, à surfer sur des idées reçues partagées par tel ou tel secteur politique et intellectuel »*. Quand elles ne suscitent pas le retour du mouvement « Counter-enlightment », « Contre-Lumières » en permettant l’émergence de doctrines totalitaires...
L'opération « Déluge d'Al-Aqsa » du Hamas sur Israël du samedi 7 octobre 2023, la réaction d’Israël et tout ce qui a suivi en France comme dans le reste du monde, conforte Philippe Corcuff - qui se définit comme engagé dans une "gauche d'émancipation, libertaire et mélancolique" - à penser que « L’intuition d’un horizon partagé d’émancipation nous invite à croiser les mécanismes pluriels des maux qui nous affectent, avec des modalités, des portées et des intensités diversifiées, sans pour autant céder à un relativisme selon lequel « tout se vaudrait » a priori... » et nous invite à aller chercher du côté des cultures populaires pourvoyeuses de nuances plus qu’on ne le croit.
* in "Lumières tamisées contre Lumières dogmatiques", un billet de Philippe Corcuff dans son blog "Quand l’hippopotame s’emmêle…"(Club Médiapart, 25-09-2019, https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog); lire également LA GRANDE CONFUSION. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, 672 p (Textuel, 2021), par Philippe Corcuff, une somme sur la confusion des idéologies et comment les idées d'extrême-droite colonisent l'espace politique
Miniature représentant Mani, prophète du manichéisme, à côté du roi Bahram Gur. XVIe siècle, Collected works. MS 559 SPL, Dorn, f. 184., 1521 à 1522, Shakrukhia (Tachkent). | Wikimedia Commons)
Quand le manichéisme est promu par des vedettes intellectuelles, académiques ou médiatiques, la nuance émerge d’une culture populaire injustement décriée dans les milieux critiques.
Les penseurs professionnels devraient éclairer l’actualité politique ; les interventions publiques récentes des philosophes Judith Butler et Bernard-Henri Lévy apparaissent, sous cet angle, décevantes. A l’écart de ces écueils, la culture populaire peut dessiner des pistes moins grandiloquentes mais plus sensibles aux rugosités du réel.
BUTLER ET BHL OU LE RETOUR DU "CAMPISME"
Je suis de ceux qui pensent qu’une partie des travaux de la théoricienne critique américaine Judith Butler est susceptible d’alimenter une pensée des nuances, à l’écart des enfermements identitaires et dans l’horizon d’une politique de la fragilité. Cependant, ses interventions publiques peuvent nourrir, à l’inverse, les manichéismes ambiants. Ainsi, lors d’une rencontre intitulée « Contre l’antisémitisme et son instrumentalisation. Pour la paix révolutionnaire en Palestine », le 3 mars 2024 à Pantin (Seine-Saint-Denis), Butler a affirmé : « Je pense qu’il est plus honnête et historiquement correct de dire que le soulèvement du 7 octobre était un acte de résistance armée. Ce n’est pas une attaque terroriste, ce n’est pas une attaque antisémite. » Elle rappelle toutefois que le 7 octobre a été « angoissant » pour elle. Dans des précisions ultérieures fournies sur son blog de Mediapart, le 11 mars, sous le titre « Après Pantin », elle signale sa condamnation des actes du Hamas dès le 10 octobre. Elle reconnaît également que « l’on peut clairement entendre de l’antisémitisme » lors de l’attaque, mais que ce ne serait pas « la principale motivation du Hamas », qui serait « de défier une puissance militaire coloniale ». Et elle continue alors à qualifier le 7 octobre de « forme de résistance armée à la colonisation », tout en précisant que « toutes les formes de “résistance” ne sont pas justifiées, et certaines, comme celle-ci, appellent véritablement une condamnation ».
Butler attribue néanmoins une certaine légitimité aux crimes contre l’humanité dont le Hamas a été responsable en parlant de « résistance », même si elle condamne les actes du 7 octobre. Car le terme même de « résistance » associe de manière ambiguë deux pôles sémantiques : un pôle de réaction quasi mécanique, que l’on trouve chez Michel Foucault (une des références théoriques principales de Butler) dans son analyse des résistances aux pouvoirs, et un pôle à tonalité émancipatrice, porté par les expressions « mouvements de résistance » ou « la Résistance ». Elle s’empêtre donc entre une condamnation explicite et une amorce implicite de justification partielle, renforcée par le recours au terme plutôt positif dans la gauche radicale de « soulèvement » (uprising).
Comme l’a bien souligné l’avocat Arié Alimi sur le site AOC, elle passe à côté du caractère hybride du Hamas, entre organisation anticoloniale et fondamentalisme religieux antisémite. Elle tend à ne voir que le colonial, dans une analyse bien peu intersectionnelle, et elle n’arrive pas vraiment à nommer les massacres antisémites du 7 octobre. Ce qui lui permettrait pourtant de les réinsérer dans une pensée de la pluralité des oppressions et de leurs croisements, ici défaillante.
La focalisation sur le seul axe colonial la conduit même, dans un autre passage, à une bévue supplémentaire, indigne cette fois d’une féministe. A propos de la « documentation appuyant les revendications formulées à propos du viol de femmes israéliennes », elle affiche un certain scepticisme a priori : « S’il y a cette documentation, nous déplorons cela, nous déplorons absolument cela. […] Mais nous voulons voir cette documentation. Nous voulons savoir si c’est vrai. » Cependant, ses doutes sont unilatéraux : elle ne demande pas à voir « la documentation » étayant les chiffres fournis par le Hamas quant aux crimes de guerre perpétrés par l’armée israélienne sur des dizaines de milliers de civils à Gaza. Parce que seuls les colonisateurs (la composante effectivement coloniale de l’Etat d’Israël, conçu de façon analogue au Hamas comme un être non hybride, semblant uniquement le définir) mentiraient et que la vérité serait toujours du côté des représentants des colonisés ?
Le rapport de l’ONU sur les viols ayant eu lieu lors de l’attaque du 7 octobre a été rendu public le lendemain de la conférence de Pantin, le 4 mars. Butler rectifie sur Mediapart : « Les violences sexuelles commises par le Hamas et documentées par le rapport de l’ONU sont graves et inexcusables. » Ces viols continuent pourtant à avoir du mal à faire sens au sein d’une analyse obnubilée par la composante coloniale, réelle mais non exclusive.
Ces dérives n’empêchent toutefois pas Butler de mettre en cause dans Mediapart « les efforts déployés pour déformer et caricaturer mes propos et mon travail ». Elle préfère donc la voie du bétonnage dans l’autojustification plutôt que l’appel antidogmatique du grand théoricien critique Theodor Adorno à « aussi penser contre soi-même » dans son livre Dialectique négative (1966).
Ceux qui comme Laure Murat, Etienne Balibar, Annie Ernaux, Achille Mbembe ou Jacques Rancière ont soutenu sans nuance Butler dans une tribune publiée par Libération le 14 mars ne font guère honneur à une pensée des complications du réel qu’ils ont pu incarner.
Ce que la sociologue Sylvaine Bulle a analysé dans AOC comme « le campisme » (« Il n’existerait que deux camps qui divisent le monde »), et qui a aussi fait des dégâts manichéens à propos de la Syrie, puis de l’Ukraine, ne touche pas uniquement la gauche radicale pro-palestinienne. Toujours sur le terrain du Proche-Orient, Bernard-Henri Lévy a constitué une autre figure de ce campisme, cette fois du côté d’une gauche modérée, soutien inconditionnel de l’Etat d’Israël, même dans ses pires exactions.
Lui qui, au-delà de ses gesticulations médiatiques répétées, a défendu avec une certaine constance les droits humains de par le monde les oublient devant les massacres de civils et le refus du gouvernement israélien de respecter le droit international humanitaire. A la manière dont Butler a paru oublier un moment le féminisme. Dans un débat avec le journaliste Pierre Haski paru dans Libération le 22 mars, BHL se déclare hostile à un cessez-le-feu à Gaza, autrement que sous la forme d’une pause « humanitaire », en ce qu’il marquerait une « victoire » du Hamas. Peu importe le coût humain et il n’est pas du tout question pour lui d’admettre les crimes de guerre commis par l’armée israélienne. On va ici plus loin que Butler dans la surdité vis-à-vis des horreurs vécues par l’autre « camp ». BHL a du mal à échapper au tragicomique médiatique auquel il a associé depuis longtemps son nom. Comme Butler, par contre, il exhibe toutefois sa souffrance face à ce qu’il ne peut pas vraiment nommer dans son cadre manichéen. Car, devant « la tragédie des victimes civiles palestiniennes », « je suis de ceux que ces images rendent malade », lance-t-il la larme à l’œil… et l’arme au pied ?
« Le “manque de distance” à soi, aux choses, et aux autres, est la maladie professionnelle des milieux académiques et des intellectuels. L’action n’est chez eux qu’une fuite de soi, un mode décadent de l’amour de soi », écrit Maurice Merleau-Ponty en 1955 dans les Aventures de la dialectique en visant les complaisances de son ancien ami Jean-Paul Sartre vis-à-vis du stalinisme.
Butler et BHL remplacent aujourd’hui Sartre.
ANNE SYLVESTRE ET BATMAN : VERS UNE AUTRE RADICALITE POLITQUE
Faire une place à la perplexité constitue un premier moment de réponse, celui qui va permettre de fendiller les certitudes arrogantes et d’ouvrir la voie à une politique de la fragilité. La chanteuse féministe Anne Sylvestre l’a magnifiquement exploré en 1977 dans sa chanson "Les gens qui doutent". Jeanne Cherhal, Vincent Delerm et Albin de la Simone en ont proposé une version à trois voix trente ans après, en 2007.
Les doutes mis en valeur par Anne Sylvestre, ce ne sont pas les doutes idéologiquement orientés de Butler ou de BHL. Ce sont des doutes quotidiens, parties prenantes de nos fragilités ordinaires : « J’aime les gens qui tremblent/Que parfois ils ne semblent/Capables de juger/J’aime les gens qui passent/Moitié dans leurs godasses/Et moitié à côté/J’aime leur petite chanson/Même s’ils passent pour des cons... »
Après les doutes, avec les doutes, vient la confrontation aux écueils de l’action morale et politique quand, dans les brouillages confusionnistes, crimes et libération paraissent avoir des parentés. Le dernier Batman (2022), réalisé par Matt Reeves et interprété par Robert Pattinson, nous introduit à une telle épreuve.
Le super-héros y apparaît plus humain, davantage fragile, moins technologiquement assisté. Et il traverse un brouillard moral et politique à la fois intérieur et extérieur, dans une esthétique poisseuse qui doit beaucoup au directeur de la photographie Greig Fraser (aussi à la manœuvre dans Zero Dark Thirty ou Dune). Au cours d’un parcours cahoteux, plein d’incertitudes et de chausse-trappes, Batman comprendra peu à peu le fossé abyssal séparant vengeance criminelle et justice, politique du ressentiment et politique de l’émancipation, malgré leurs ressemblances confusionnistes.
« Etre radical, c’est saisir les choses à la racine, mais la racine, pour l’homme, c’est l’homme lui-même », écrit Marx en 1844 dans Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel. Or, les sciences sociales contemporaines nous ont appris, depuis, que les racines socio-historiques de nos problèmes sont plurielles et emmêlées – l’écologisme ajoutant que les êtres non humains sont aussi de la partie.
L’intuition d’un horizon partagé d’émancipation nous invite à croiser les mécanismes pluriels des maux qui nous affectent, avec des modalités, des portées et des intensités diversifiées, sans pour autant céder à un relativisme selon lequel « tout se vaudrait » a priori : exploitation de classe, productivisme, islamophobie, négrophobie, antisémitisme, sexisme, homophobie… ; violences du Hamas, violences de l’Etat d’Israël, etc. La chansonnette et le cinoche nous montrent le chemin.
La rencontre intitulée « Contre l’antisémitisme et son instrumentalisation. Pour la paix révolutionnaire en Palestine » (03-03-2024) fut initiée par l’appel « Guerre permanente ou paix révolutionnaire, il faut choisir ! » et co-organisée avec l’UJFP, Tsedek, l’Afa, NPA, Révolution Permanente, et Paroles d’honneur, à, la faveur de laquelle, entre autres, trois députés LFI, Danièle Obono, Younous Omarjee et Thomas Portes sont intervenus.
Remerciements au Nouvel Obs qui a publié cet article le 29 mars 2024 dans le cadre de sa chronique "Rouvrir les imaginaires politiques" ; depuis mars 2023, Philippe Corcuff y a Carte blanche : https://www.nouvelobs.com/journalistes/840/philippe-corcuff.html
Philippe Corcuff dans les "les Matins de France Culture", mardi 2 avril 2024, à propos de son dernier livre Les Tontons flingueurs de la gauche, avec Philippe Marlière (Editions Textuels, 3 avril 2024) (https://youtu.be/fXIcRQzIZ-w)
Philippe Corcuff, sociologue, politiste, enseignant-chercheur, est professeur de science politique à l'Institut d'études politiques de Lyon, en Sciences Sociales à l’Université Paris Descartes et membre du laboratoire CERLIS (Centre de Recherche sur les Liens Sociaux, UMR 8070 du CNRS, Université Paris Descartes et Université Sorbonne Nouvelle).
Co-fondateur, directeur de la collection « Grands débats : Mode d’emploi » des Presses Universitaires de Lyon, après avoir co-dirigé la collection « Petite Encyclopédie Critique » des éditions Textuel (Paris). Il est également membre du Comité Scientifique International de la revue Sciences du Design, éditée par les Presses Universitaires de France.
Co-animateur des universités populaires de Lyon et de Nîmes, Philippe Corcuff est engagé dans l'émergence d’une politique d’émancipation, et a commencé son parcours entre la sociologie critique de Bourdieu et la sociologie pragmatique de Boltanski et Thévenot, avec un « background » marxiste, en explorant les terrains du syndicalisme et de l’action publique. Puis , il s’est orienté vers le domaine des sociologies de l’individu et de l’individualisme en explorant une théorie générale sur la place des individualités dans les sociétés individualistes et capitalistes contemporaines, associant sociologie empirique, relationnalisme méthodologique (en termes de relations sociales), théories sociologiques de l’individualisation moderne et contemporaine dans l’aire occidentale, anthropologies philosophiques (en amont) et philosophie politique (en aval).
Il est attaché au perfectionnisme démocratique, à l’expérimentation et à une démarche pragmatiste permettant de sortir des certitudes idéologiques et des schémas politiques traditionnels.
Philippe Corcuff a été chroniqueur de Charlie Hebdo (avril 2001-décembre 2004).
Auteur de nombreux ouvrages et de très nombreux articles, notes critiques et autres communications.
Derniers livres parus :
- Les Tontons flingueurs de la gauche. Lettres ouvertes à Hollande, Macron, Mélenchon, Roussel, Ruffin, Onfray, avec Philippe Marlière (éditions Textuel, 4 avril 2024)
- Les mots qui fâchent : contre le maccarthysme intellectuel, Philippe Corcuff, Alain Policar et Nonna Mayer (dir.) (Éditions de l'Aube, avril 2022, coll. "Monde en cours" - Essais)
- La Grande Confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (éd. Textuel, collection "Petite Encyclopédie Critique", mars 2021)
- Individualidades, común y utopía. Crítica libertaria del populismo de izquierda, préface de José Luis Moreno Pestaña, traduction et révision en langue espagnole de David J. Domínguez et Mario Domínguez (Madrid, Dado Ediciones, colección "Disonancias", 2020)
Derniers articles : D’Annie Ernaux à The Batman : vengeance, ressentiment et émancipation au cœur de la gauche, site culturel AOC (Analyse Opinion Critique), 2023; Marx/Bourdieu : convergences et tensions entre sociologie critique et philosophie politique de l’émancipation, Afak For Sciences Journal (Université Ziane Achour à Djelfa, Algérie), 2023; Hay un futuro político para el "postfascismo"? Presentación de Corcuff, P. (2021). La grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, Revista Stultifera de Humanidades y Ciencias Sociales, 2022, 5 (2); L’intersectionnalité : entre cadre méthodologique, usages émancipateurs et usages identitaristes, Les Possibles, 2022, 32; Gauche : Lost in Conspiracy. De dévoiements «républicains» en dérives Insoumises, Lignes, 2022; Liberté/égalité avec Bakounine et Tocqueville, entre socialisme libertaire et libéralisme politique, Revue Politique et Parlementaire, 2022, 1104; Repenser l’universel face aux identitarismes concurrents. Le cas de la compétition entre combats contre l’antisémitisme et contre l’islamophobie dans la France d’aujourd’hui, Confluences Méditerranée, 2022, 121; Neocapitalismo, frustraciones e imaginarios. De una sociología crítica a una filosofía política altermundialista, Psicología, Educación & Sociedad (Universidad Autónoma de Querétaro, México), vol. 1, número 2, 2022; Des enfermements identitaristes à une politique de l’ouverture identitaire en contexte ultraconservateur et confusionniste, Revue du M.A.U.S.S., n° 59, 2022; Le progressisme au défi du conservatisme, revue Pouvoirs. Revue française d’études constitutionnelles et politiques, n° 179 : "Les clivages politiques", 2021 ;
Dernière contribution pour le PRé : DE SIMENON ET AUDIART A MEDINE : d’un humanisme défaillant face à l’antisémitisme (01-09-2023) (https://www.pourunerepubliqueecologique.org/2023/09/01/de-simenon-et-audiart-a-medine-d-un-humanisme-d%C3%A9faillant-face-%C3%A0-l-antis%C3%A9mitisme-par-philippe-corcuff-professeur-de-science-politique/)
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